Une éventuelle grande influence des radars sur l’assurance auto après résiliation

 

C’est un fait, les conducteurs n’aiment pas les radars, mais il faut croire que ces dispositifs sauvent des vies en verbalisant les conducteurs pour qu’ils prennent conscience de leurs fautes et de ne plus les répéter à l’avenir. La sensibilisation des entreprises d’assurance pour responsabiliser les conducteurs ne suffit pas lorsque certains mauvais comportements au volant ou actes irréfléchis deviennent des habitudes. La prévention du risque est nécessaire étant donné que les garanties d’une assurance auto classique ou assurance auto après résiliation ne permettent finalement que de réparer les dommages. Et c’est là que les radars prennent la relève en pénalisant les conducteurs. Outre les radars fixes et mobiles qu’on connait déjà, d’autres radars sont installés en France pour déceler et verbaliser les infractions qui pourront engendrer ou aggraver le risque des accidents de la route. L’accumulation d’infraction peut engendrer à terme la rupture du contrat obligeant le conducteur de chercher une assurance auto après résiliation pour rester couvert sans une surprime importante.

Vidéo-verbalisation ou photo-radars

Les photo-radars verbalisent les conducteurs ayant commis des infractions sans les informer comme c’est habituellement le cas avec des avis sur le pare-brise. Ces radars de vidéo-verbalisation sont des caméras installées sur la voie publique ou des voitures-radar. Depuis mai 2015, plusieurs motifs de verbalisation étaient entrés en vigueur comme le non-respect de certaines dispositions (signalisations imposant l’arrêt des véhicules, vitesses maximales autorisées et distances de sécurité entre les véhicules) et l’usage de voies et chaussées réservées au bus ou taxis. Et depuis le 31 décembre 2016, d’autres motifs de verbalisation viennent s’ajouter sans informer le conducteur : le défaut du port de la ceinture de sécurité, l’usage du téléphone portable au volant, la circulation, arrêt et stationnement sur les bandes d’arrêt d’urgences, le chevauchement et franchissement des lignes continues, le non-respect des règles de dépassement, le non-respect des « sas-vélos ».

Croisement des fichiers des immatriculations et des assureurs

Depuis 2015, la sécurité routière double ses efforts pour mettre en place un dispositif permettant de croiser le fichier des immatriculations, utilisé par les forces de l’ordre pour l’identification des véhicules en infraction, avec celui des assureurs. L’objectif est de lutter contre les conducteurs qui roulent sans assurance lors de chaque contrôle de vitesse. A noter que le défaut d’assurance concerne plus de 2 % des véhicules en circulation en France, ces chiffres ne concernent que ceux relevés lors des contrôles routiers suite à des infractions. De plus, le nombre d’accidents impliquant des conducteurs sans assurance a considérablement au cours de ces dernières années. Le défaut d’assurance ou le délit de fuite est mis en cause dans un accident corporel sur dix en 2015, et ce chiffre ne cesse d’augmenter à cause de la crise et la répression routière des dernières années. Cela pourrait finalement démocratiser l’utilisation des radars (fixes et mobiles) et lecteurs de plaques d’immatriculation pour détecter les conducteurs non assurés lorsqu’ils se font « flasher ». Rappelons que le contrôle des assurances auto par les radars a été adopté et publié au Journal officiel du 19 novembre 2016.

février 21, 2018